Le "payment factory" boosté par le SEPA

Pour des projets bien menés, les premiers bénéfices se concrétisent par une réduction du nombre de comptes pour 82 % et une diminution des frais bancaires de l'ordre de 73 %



La société de conseil spécialisée Utsit a récemment lancé une étude, dont les résultats sont présentés lors de la manifestation Universwiftnet.

On y apprend que 14 % des répondants à l’enquête revendiquent une véritable « payment factory » : une entité centralisatrice réalise pour le compte des filiales des paiements de tous types (fournisseurs, paie, taxes, etc). « Ces paiements sont massivement faits en France et en Europe et beaucoup moins hors de cette zone », souligne toutefois Hervé Postic, directeur général d’Utsit.

Pour beaucoup d’entreprises, la « centralisation de trésorerie » s’entend comme une centralisation de l’information de trésorerie ou de la communication bancaire. Avec comme premiers bénéfices attendus la réduction du nombre de comptes (pour 82 %) et la diminution des frais bancaires (73 %). Il s’avère qu’aucune des entreprises interrogées n’est parvenue à supprimer toute solution complémentaire à leur outil bancaire centralisé.

La principale raison invoquée pour ne pas aller au-delà de la mutualisation de la communication bancaire ? Un choix délibéré d’organisation (75 %). « De nombreux groupes souhaitent conserver localement des responsabilités et des compétences en matière de cash management », estime Hervé Postic.

Viennent ensuite les incompatibilités informatiques et les impossibilités fiscales ou juridiques (66 %), mais aussi l’absence de retour sur investissement au-delà de la zone SEPA.

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