La vie après la migration SEPA



Au 1er Août 2014 (dite end-date), les moyens de paiement SEPA (SCT et SDD) ont définitivement remplacé les moyens de paiement nationaux (notamment les virements et les prélèvements CFONB en France)
Il est alors important de bien comprendre que la « end-date » n’est pas une fin en soi, c’est juste une étape dans un projet plus large d’optimisation des moyens et des services de paiement en euro.
Les acteurs économiques, notamment les entreprises vont percevoir ces changements en trois phases :

Phase 1 : la compatibilité
Il s’agit de mettre en place les moyens nécessaires afin de respecter les règles SEPA. La end-date marque la fin de cette période.

Phase 2 : dépassement des spécificités nationales
Bien que les règles SEPA soient commune l’ensemble des pays de la zone, des spécificités nationales persistent lors de la phase 1. La seconde phase va permettre de « normaliser » le fonctionnement par exemple en ce qui concerne l’utilisation des codes motifs de retour/rejet. Cette phase va impliquer à la fois banques et entreprises.

Phase 3 : exploitation des avantages du SEPA
Cette phase peut être réalisée en parallèle à la phase 2. Elle consiste à exploiter le potentiel offer par le SEPA afin d’améliorer l’intégration des données entre les systèmes d’information des banques et des entreprises. Notons par exemple la forte proximité entre les formats XML utilisés dans les ordres de paiement et les formats XML choisis pour les factures ainsi que la possibilité d’acheminer des documents commerciaux avec les ordres de paiement.

Il est alors important de bien être conscient de ces enjeux afin de réaliser les meilleurs choix  pour faire évoluer les systèmes d’information des entreprises et des banques.


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