L'inventivité des pirates est parfois sans faille leur permet de s'engouffrer dans toute nouvelle brèche.
Dernier coup à la mode, la " fraude Sepa ". Les entreprises ont, rappelons-le, jusqu'au 31 juillet 2014 maximum, pour opérer leur migration afin d'être conforme à ces nouvelles normes de paiement européennes. Une aubaine, pour les fraudeurs.
Le processus :
- Quelques jours auparavant, ils envoient un mail à la société, pour l'avertir qu'ils vont la contacter par téléphone afin de procéder à des essais.
- Le mail semble provenir de la banque. On y trouve le numéro du fraudeur, et, comble du raffinement, si l'on appelle, on tombera sur la petite musique d'attente officielle de la banque.
- Le jour J, ils téléphonent donc à l'entreprise, et demandent à leur interlocuteur de télécharger un programme... qui sert en réalité à prendre la main sur son ordinateur.
- Le fraudeur voit sur l'écran toutes les informations qu'aurait normalement la banque, et cela le rend ainsi crédible pour passer un ordre, du type : allez sur le compte x sur lequel vous disposez de 2,5 millions d'euros et faites un virement vers ce numéro de compte étranger. " Nombreuses ont été les entreprises à s'exécuter.
48 h plus tard - le délai maximum pour faire bloquer in extremis le virement - c'est trop tard !
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