Une enquête de PwC confirme le cruel manque de préparation des entreprises européennes au basculement des virements et prélèvements vers les nouveaux formats européens. Elles sous-estiment les marges de test nécessaires et cantonnent la problématique aux experts de l'informatique ou de la trésorerie.
Plus de la moitié des entreprises européennes risquent bien d’être incapables de traiter les virements et prélèvements au 1er février 2014. C’est la conclusion effrayante – mais pas surprenante - d’une étude réalisée en janvier par PwC, au niveau européen, auprès de quelque 300 entreprises. « Il est évident que le niveau de préparation des entreprises à l’espace unique européen des paiements est préoccupant », indique Mariano Marcos, associé chez PwC. De fait, les chiffres sont aujourd’hui alarmants, avec quelque 30 % de virements (essentiellement d’origine étatique), et moins de 1 % des prélèvements conformes aux nouvelles normes SEPA (ou SEPA, « single Euro Payment area) qui deviendront pourtant impératives au 1er février 2014.
D’après l’étude de PwC, il apparait qu’au niveau européen seuls 13 % des sondés ont déjà finalisé leur mise en place du SEPA. Certes 43,5 % des entreprises ont planifié leur projet de migration, mais les marges prévues semblent insuffisantes pour garantir le bon fonctionnement des virements et prélèvements SEPA à l'échéance du 1er février 2014. Enfin, 21,6 % des entreprises n’auraient même pas encore défini ni planifié leurs activités de migration… En France ? Moins de 20 % des entreprises affichent une marge suffisante pour être sereines au 1er février 2014 ! « Les autres sont soit très en retard, soit pensent boucler entre septembre 2013 et le 1er février 2014. Or, dans ce type de projets, une marge est nécessaire : il faut souvent réaliser des ajustements techniques et des tests. On peut donc s’interroger sur la capacité de ces entreprises à être effectivement prêtes », estime Mariano Marcos. Par très sereins, les sondés français se disent préoccupés par leurs systèmes mais aussi par la capacité de leurs banques et de leurs clients à être prêts : plus de 50 % des entreprises estiment que leurs clients ne seront pas prêts.
Source : http://business.lesechos.fr/directions-financieres/enjeux/sepa-55-des-entreprises-europeennes-ne-seront-pas-pretes-pour-2014-4649.php
Plus de la moitié des entreprises européennes risquent bien d’être incapables de traiter les virements et prélèvements au 1er février 2014. C’est la conclusion effrayante – mais pas surprenante - d’une étude réalisée en janvier par PwC, au niveau européen, auprès de quelque 300 entreprises. « Il est évident que le niveau de préparation des entreprises à l’espace unique européen des paiements est préoccupant », indique Mariano Marcos, associé chez PwC. De fait, les chiffres sont aujourd’hui alarmants, avec quelque 30 % de virements (essentiellement d’origine étatique), et moins de 1 % des prélèvements conformes aux nouvelles normes SEPA (ou SEPA, « single Euro Payment area) qui deviendront pourtant impératives au 1er février 2014.
D’après l’étude de PwC, il apparait qu’au niveau européen seuls 13 % des sondés ont déjà finalisé leur mise en place du SEPA. Certes 43,5 % des entreprises ont planifié leur projet de migration, mais les marges prévues semblent insuffisantes pour garantir le bon fonctionnement des virements et prélèvements SEPA à l'échéance du 1er février 2014. Enfin, 21,6 % des entreprises n’auraient même pas encore défini ni planifié leurs activités de migration… En France ? Moins de 20 % des entreprises affichent une marge suffisante pour être sereines au 1er février 2014 ! « Les autres sont soit très en retard, soit pensent boucler entre septembre 2013 et le 1er février 2014. Or, dans ce type de projets, une marge est nécessaire : il faut souvent réaliser des ajustements techniques et des tests. On peut donc s’interroger sur la capacité de ces entreprises à être effectivement prêtes », estime Mariano Marcos. Par très sereins, les sondés français se disent préoccupés par leurs systèmes mais aussi par la capacité de leurs banques et de leurs clients à être prêts : plus de 50 % des entreprises estiment que leurs clients ne seront pas prêts.
Source : http://business.lesechos.fr/directions-financieres/enjeux/sepa-55-des-entreprises-europeennes-ne-seront-pas-pretes-pour-2014-4649.php
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