Les graphiques de migration à SEPA, présents sur la home page du comité national SEPA, annoncent que pour novembre 2012, 29,6 % des virements en France se feraient sous le format SCT (XML ISO 20022 pain 001.001.0X) et 0,914 % des prélèvements se feraient sous le format SDD (XML ISO 20022 pain 008.001.0X). Mais c’est en regardant les valeurs de l’axe vertical que les doutes apparaissent. En effet, les axes sont presque identiques pour le prélèvement et le virement pour atteindre environ 180 millions de transactions. Cela veut il dire que le nombre de total de virements est identique au nombre total de prélèvements ? C’est non, alors à quoi correspondent donc ces axes et les pourcentages ? Pour connaitre les volumes des prélèvements et virements échangés, il vous faudra consulter les Statistiques des Moyens de paiements scripturaux, accessibles sur le site de la Banque de France. La cartographie des moyens de paiements scripturaux 2011, bilan de la collecte 2012 (Mise à jour du 16-01-2013) indique ainsi qu’en 2011 que le volume des paiements scripturaux s’établit ainsi, à 17,88 milliards de transactions. Le classement par nombre de transactions en 2011 se présente comme suit : 1. La carte de paiement renforce sa place, acquise en 2003, de moyen de paiement scriptural le plus utilisé en France. Son utilisation n’a cessé de croître avec une progression moyenne de +8% par an depuis 2000 pour atteindre 7,65 milliards de transactions en 2011, soit 121 paiements par habitant et par an. 2. La famille prélèvements, qui regroupe le prélèvement (96,4 % des prélèvements en 2011), le télérèglement (3 % en 2011) et le Titre interbancaire de paiement TIP (0,6 % en 2011) arrive en deuxième position pour la deuxième année consécutive avec 3,57 milliards de transactions 3. La famille virements, composée des virements de gros montants échangés sur Target2 (majoritairement des virements entre entreprises) et des autres virements de clientèle, bien qu’en légère décroissance (– 0,5 % en 2011), dépasse pour la première fois le chèque en 2011 avec un nombre total de 2 ,987 milliards de transactions Et c’est là que le doute s’instaure encore peu plus quand la Banque de France précise : « À fin 2011, il est à noter que seulement 16,2 % des opérations de virements sont émises au format SEPA ». Le graphique du comité national SEPA indique lui pour décembre 2011 un volume presque identique à novembre 2012 soit 29,6.% En conclusion les graphiques de migration à SEPA de SEPA France, c’est pas clair !
La question est si les pourcentages représentent : - Les % en terme de nombre de fichiers transmis. - Les % en nombre de remises - Les % en terme de nombre d'opérations Les % en terme de montant contenu dans les ordres ?!!
Les graphiques de migration à SEPA, présents sur la home page du comité national SEPA, annoncent que pour novembre 2012, 29,6 % des virements en France se feraient sous le format SCT (XML ISO 20022 pain 001.001.0X) et 0,914 % des prélèvements se feraient sous le format SDD (XML ISO 20022 pain 008.001.0X).
RépondreSupprimerMais c’est en regardant les valeurs de l’axe vertical que les doutes apparaissent. En effet, les axes sont presque identiques pour le prélèvement et le virement pour atteindre environ 180 millions de transactions. Cela veut il dire que le nombre de total de virements est identique au nombre total de prélèvements ? C’est non, alors à quoi correspondent donc ces axes et les pourcentages ?
Pour connaitre les volumes des prélèvements et virements échangés, il vous faudra consulter les Statistiques des Moyens de paiements scripturaux, accessibles sur le site de la Banque de France.
La cartographie des moyens de paiements scripturaux 2011, bilan de la collecte 2012 (Mise à jour du 16-01-2013) indique ainsi qu’en 2011 que le volume des paiements scripturaux s’établit ainsi, à 17,88 milliards de transactions.
Le classement par nombre de transactions en 2011 se présente comme suit :
1. La carte de paiement renforce sa place, acquise en 2003, de moyen de paiement scriptural le plus utilisé en France. Son utilisation n’a cessé de croître avec une progression moyenne de +8% par an depuis 2000 pour atteindre 7,65 milliards de transactions en 2011, soit 121 paiements par habitant et par an.
2. La famille prélèvements, qui regroupe le prélèvement (96,4 % des prélèvements en 2011), le télérèglement (3 % en 2011) et le Titre interbancaire de paiement TIP (0,6 % en 2011) arrive en deuxième position pour la deuxième année consécutive avec 3,57 milliards de transactions
3. La famille virements, composée des virements de gros montants échangés sur Target2 (majoritairement des virements entre entreprises) et des autres virements de clientèle, bien qu’en légère décroissance (– 0,5 % en 2011), dépasse pour la première fois le chèque en 2011 avec un nombre total de 2 ,987 milliards de transactions
Et c’est là que le doute s’instaure encore peu plus quand la Banque de France précise : « À fin 2011, il est à noter que seulement 16,2 % des opérations de virements sont émises au format SEPA ». Le graphique du comité national SEPA indique lui pour décembre 2011 un volume presque identique à novembre 2012 soit 29,6.%
En conclusion les graphiques de migration à SEPA de SEPA France, c’est pas clair !
La question est si les pourcentages représentent :
RépondreSupprimer- Les % en terme de nombre de fichiers transmis.
- Les % en nombre de remises
- Les % en terme de nombre d'opérations
Les % en terme de montant contenu dans les ordres ?!!